Ateliers de formation des Parties prenantes du projet WARDIP-Guinée.



Le Gouvernement guinéen avec l’appui de la Banque Mondiale a intégré le Projet Régional de Développement de l’Infrastructure Numérique pour l’Afrique de l’Ouest dans le but d’entamer sa transition numérique amorcée depuis 2010. Ce projet sous l’ancrage institutionnel du Ministère des Postes, des Télécommunications et de l’Economie Numérique (MPTEN) est rentré en vigueur. Au cours des mois d’août l’Unité de gestion du projet WARDIP-Guinée composée des responsables de sauvegarde environnementales et sociales, du responsable de Communication ont animé une série d’ateliers de renforcement de capacités de cadres du MPTEN et des parties prenantes du projet sur les instruments de sauvegardes environnementales et sociales.
Du 16 au 22 août 2024, il s’est tenu dans un réceptif hôtelier de la commune de Coyah la série de formations dont l’objectif général était de renforcer les capacités des cadres des Ministère des Postes, Télécommunications et de l’économie numérique et de l’Environnement pour l’accompagnement dans la gestion environnementale et sociale des sous-projets. 92 cadres des différentes directions du MPTEN concernées par le projet WARDIP-Guinée ont bénéficié de cette formation. Il faut citer la Direction nationale des Telecom, la Direction nationale des technologies de l’information et de l’économie numérique, etc., des cadres des services techniques communaux et préfectoraux de l’environnement, des représentants du secteur privé (compagnies de téléphonie mobile, des fournisseurs d’internet, etc.), les représentants d’ONG et de la Société civile, des jeunes et femmes, des cadres des Directions communales/préfectorales de l’environnement et de l’Agence Guinéenne d’Évaluation Environnementale. Elle a regroupé en tout 106 Cadres du Grand Conakry (Conakry, Coyah, Dubréka) y compris le personnel de l’UGP.
Les constructions de câbles sous-marins, de la station d’atterrissage et des centres d’apprentissage récréatifs pouvant déclencher des risques et impacts négatifs potentiels, afin d’anticiper les risques et impacts environnementaux et sociaux associés à ces sous-projets, des instruments de sauvegardes environnementales et sociales ont été élaborés et dont le contenu devra être appliqué au cours de la mise en œuvre du projet. C’est entre autres le cadre politique de réinstallation, le cadre de gestion environnementale et sociale, le plan de mobilisation des parties prenantes, la gestion des plaintes pour ne citer que ces instruments.
Ces ateliers de formation ont permis ainsi aux parties prenantes de connaitre le Projet, ses objectifs, les résultats attendus et surtout le rôle des parties prenantes dans sa mise en œuvre. De façon spécifique, la formation a permis d’améliorer les connaissances des participant à la gestion environnementale et sociale à l’échelle des différentes zones d’intervention du projet. Ce qui est nécessaire pour mettre en place des mécanismes permettant de former, d’informer, de mobiliser et d’associer à temps opportun, une pluralité́ d’acteurs aux compétences diversifiées.
L’information, l’éducation et la communication pour le changement de comportement axées principalement sur les problèmes environnementaux et sociaux, l’adaptation au changement climatique liés au projet ainsi que les stratégies à adopter pour y faire face. Les bénéficiaires de ces formations ont pour mission de restituer les acquis de la formation au sein de leurs structures.
Au cours de cette série de formation ont été développés les différents risques et impacts environnementaux et sociaux des activités du projet ; Les mesures d’atténuation de ces risques et impacts négatifs ; Le mécanisme de gestion des plaintes et les questions relatives aux Violences basées sur le genre ; L’exploitation et les abus sexuels ; Le harcèlement sexuel et les violences contre les enfants, etc.
Les participants ont exprimé leur adhésion au projet Wardip-guinée et se sont engagés à mieux s’investir dans la mise en œuvre projet WARDIP-Guinée pour le bien des populations guinéennes.